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Les gens m'ont toujours dit de rester moi-même, de juste être naturelle, comme je suis en quelque sorte. Je leur répondais " Ne vous-en faîtes pas, je suis comme je suis et je ne suis pas prête de changer " Ouais bon cela, c'était avant. J'étais totalement insouciante de l'avenir, je ne m'en faisais pas. Pour moi, le futur me promettait une belle vie toute simple et bien remplie mais le destin en a décidé autrement. C'est étrange comment un caractère peut totalement changer en l'espace de quatre années. Je ne m'en suis même pas rendue compte moi-même au départ. A mon sulfureux retour, les gens ne reconnaissaient plus la jeune fille sage et studieuse qu'était Eleanor. Mais c'est du passé. Ils me haïssent mais qu'importe, je m'en fiche royalement. Les personnes qui ont de l'intêret, ceux à qui je peux faire entièrement confiance peuvent se compter sur les doigts d'une main. On m'a très souvent reproché de repousser toute sorte de sympathie envers quelqu'un qui essaye de devenir mon ami. Croyez-moi, c'est une étape difficile et un tantinet mortelle. Je me posais mille questions auxquelles je ne trouvais aucune réponse valable. Pourquoi tant de gens sur cette Terre ne m'apprécient pas ? Pourquoi seules certaines personnes peuvent me comprendre ? Pourquoi suis-je si méchante et peste avec tout le monde ? Bonnes questions. Je me roulais sous mes couvertures, serrais mes oreillers contre mon visage tentant de retrouver le sommeil mais sans succès. Pepper se trouvait devant l'armoire, déballant toutes ses affaires sur son lit, enfin ce qui lui servait d'endroit pour dormir. Quelle boucan elle faisait ! Elle me tendit deux chemisiers. « Choix crucial. Chemisier blanc ou blanc cassé ? » Haha, qu'elle était drôle. J'étais tordue de rire. Non mais quelle est la différence franchement ? Déjà que ce matin, je m'étais levé du pied gauche, il fallait que Pepper interrompt ma petite sieste, enfin pas vraiment. Il arrive de temps à autre que je me repose une demi-heure, pas plus pour m'adonner à mes pensées ou écrire dans mon journal. Pepper me regardait avec son si joli sourire qui me aisait automatiquement craquer. Je ricanais. « Si tu vois la différence, fais la moi savoir car je rêve d'envie que tu m'expliques » Il était presque dix-huit heures, c'était rare que ma " sieste " dure plus de deux heures. Je me levai et me dirigeai vers Pepper en lui prenant le chemisier soi-disant blanc cassé. « Plouf, Plouf ça sera ... TOI ! » Le jeu du plouf plouf et moi, une grande histoire d'amour. Vous pouvez pas comprendre, c'est si fusionnelle ... Je pars dans mon trip, reviens à la raison Eleanor. Elle me souria encore une fois et me donna rapidement un baiser sur ma joue gauche. Que je l'aimais ma Pepper ! « Merci Salty, qu'est-ce que je ferais sans toi, hein ? » Rien malheureusement, elle a besoin de moi autant que j'ai besoin d'elle. Sa présence et ses rires me manqueraient si elle ne serait pas là, c'est un peu comme un double. Rien qu'un regard échangé donne des étincelles. C'est étrange mais elle me fait de l'effet. « Oh j'oubliais, je ne serais pas là ce soir. Ne me pose surtout pas de question, je te raconterais tout. » Elle devait sûrement sortir quelque part mais je ne voulais pas en savoir plus. Je voulais également prendre l'air, me changer un peu les idées, j'en avais énormément besoin. Mais où aller ? Il y a tant de beaux endroits à Bundee, je verrais bien en route de toute manière. J'enfilai mon manteau et mes bottes, je pris mon sac et un bouquin tout en passant bien évidemment dans la salle de bain pour me maquiller un peu. Du rouge à lèvre par ci, du crayon par là ... « Je sors aussi, on se retrouve ce soir ? » Elle acquiesça et je sortis de la maison. C'est assez rare mais quelques fois, nous passons la soirée séparée, ça change un peu du train-train quotidien. Je sortis mon portable, fouillant dans mes contacts si quelqu'un serait apte à venir passer la soirée avec moi. Miloé était partie, Alleece, également. Les autres ? Ils sont nombreux mais ils n'ont guère d'importance à mes yeux ou très peu. Je voulais passer une soirée en compagnie de personnes que j'aimais et Pepper était la seule personne qui aurait pu remplir ces critères. Bon tant pis, je ferais cavalier seule pour une soirée. Je montai dans ma voiture, allumai le poste de radio et pris la route direction je ne sais où.

Les gens que je côtoyais ne m'avait dit que du bien de cet endroit alors pourquoi ne pas enfin le visiter ? C'était une bonne occasion. J'étais déjà amoureuse de cette si jolie façade en forme de cœur. Une belle soirée s'annonçait, j'avais hâte de découvrir les lieux. Je rentrai puis pris place sur une des chaises d'une table pour quatre personnes. Si quelqu'un veut passer du temps en ma compagnie, il y a de la place en tout cas. Un serveur s'approcha de moi puis me demanda gentiment. « Bonsoir Madame, voulez-vous quelque chose à boire, à manger ? Tout au moins un petit apéritif pour commencer ? » Je n'avais ni faim ni soif mais je lui répondit tout de même. « Un cocktail maison, s'il vous plaît. » Il le nota sur son petit carnet noir et repartit tout en souriant. Je trouve les danseuses toutes aussi belles les unes que les autres, la vue était magnifique. Impressionnant. Il n'y avait pas grand monde, tant mieux, j'étais comment dirais-je agoraphobe. Oui, c'est ça. Le serveur m'apporta ce que j'avais commandé et je restais là, admirant les danseuses et sirotant mon cocktail qui était d'ailleurs très bon. Parmi toutes ces personnes, je n'en connaissais qu'une seule. Je pouvais le reconnaître rien qu'à l'odeur qu'il dégageait en rentrant dans le burlesque. Il fallait toujours qu'on se croise, je me dépêchais de terminer ma boisson pour partir au plus vite. Je sentais qu'il allait gâcher ma soirée si bien commencée.

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Eleanor & Ezekiel

Dans la vie tout ne ce passe pas toujours comme on l’espèrerai, la vie est faite de surprise et quiconque voulant jouer avec la vie rencontrera la mort. La mort quant à elle effraye beaucoup de gens, la mort nous guète chaque jour durant toute notre vie et on l’ignore peut-être, mais la mort espère qu’une chose de nous, qu’on la rejoigne au plus vite. La vie est faite de risques et d’obstacle à franchir, nous sommes tous destiné à franchir ces obstacles de la vie en prenant les risques qui vont avec. La vie est tout un manuelle qu’ont devraient suivre à là lettre, mais tout ne ce passe pas toujours comme prévu. Le hasard entre alors en jeux, oui la vie est un jeu, un jeu ou nous devons gagner le plus possible, mais ou il n’y aura pas de vainqueur finale car après tout un game over apparaitra un jour ou l’autre. La vie est faite de nombreuses rencontres, bonne pour certaines personnes, mauvaise pour d’autres. D’après la vie qui m’entoure je fais parti des mauvais points Et je le vis plutôt bien quand j’y pense. Dans chaque histoire il faut un gentil, un méchant, un héros, une victime et bla bla bla ! Dans mon histoire je suis le méchant, mais ne me comparé pas à un sorcier ou un vieux tout grincheux, moi je suis beau et sexy comme le héros sauf que je suis le méchant. Enfin bref tel n’est pas le sujet et soyez content car j’aurai bien put commencer par un Il était une foiset je pourrai très bien terminer par Tout ce termine bien , mais ce n’est pas toujours le cas !

Une fois encore mes yeux c’étaient ouverts ce matin, je passai à un autre niveau de ma vie, regardant le plafond sourire aux lèvres, j’appréhendai déjà la journée qui m’attendais et j’avais hâte de l’achever. Posant mes pieds sur le parquet de ma chambre, je me plongeai dans mon reflet grâce au miroir qui se trouvait juste face à mon lit, oui j’aime me contemplé au réveil et encore plus pendant le fameux acte que font les êtres humains dans un lit. Passant une main dans mes cheveux bruns je réalisai que j’avais plutôt mauvaise mines, encore une matinée ou l’alcool n’étais pas bien passé. Me retrouvant debout face au miroir je me contemplai encore tout en souriant, vêtu uniquement d’un caleçon ma voix résonna dans la pièce. «Tu sais que tu es beau toi ? Oh oui je le sais et je suis même trop sexy, tellement sexy que je pourrai même me draguer moi-même … » Mes yeux se rivèrent vers le sol durant un instant ou je réalisai ce que je venais de dire à mon propre reflet. C’est alors d’un pas motivé que je rejoignais la salle de bain ou je pris une douche chaude qui me fit un bien fou. Sortant de la salle de bain une serviette autour de la taille, je rejoignais d’un pas affamé la cuisine qui se trouvais être un étage en-dessous, j’ouvris le frigo et d’une main j’attrapai la brique de lait qui y était présente. Je l’engloutis tel un lion assoiffé puis la balança dans la poubelle. «Aaah ça fait du bien ! » Les secondes qui suivirent je les passai dans ma chambre, face à a penderie je m’interrogeai sur ce que j’allais bien pouvoir habiller pour la journée puis pour la soirée ou je comptais me rendre au burlesque club. Après mûr réflexion, je me vêtis d’un jean assez serré et d’un polo noir pour faire assez simple et je déposai une chemise noire ainsi qu’un jean noir sur mon lit pour plus tard.

J’avais passé ma journée à tourner en rond, après avoir rendu visite à un ami le temps étais passé à une vitesse incroyable que je me devais de me dépêcher de rentrer pour me changer et d’aller au Burlesque club ou on devait déjà m’attendre. A une vitesse plus vite que la lumière je me déshabillai puis me rhabillai, m’aspergeai de parfum pour homme et arrangeai mes cheveux pour enfin me retrouver sur la route direction le club. Après m’être garé sur une place de parking c’est d’un pas pressé tout en souriant que je m’avançais vers l’entré et c’est alors que j’apercevais mon rencard : «Tes encore en retard, tes qu’un crétin ! » «Non c’est toi qui est en avance ma belle » «Tu sais quoi ? Tu vas passer ta soirée tout seul, je m‘en vais ! » J’haussa les sourcils et lui montrai le chemin du parking : «Je t’en pris » Et d’un léger sourire je la regardai s’en aller au loin dans la nuit, j’haussai les épaules puis entrai dans le club avec une grande ambition de trouver une personne avec qui passer ma soirée. Alors que je venais tout juste de franchir le seuil de l’entrée je l’aperçu seul, je dis alors un grand sourire et avança vers elle l’air de rien, je pris place juste face à elle tout en l’observant. «Bah di-donc bois doucement je n’aimerai pas te retrouver à la sortie à voir tes tripes ! » Dis-je tout en faisant signe au serveur qui était en quête de commande. «Je vais prendre un mojito ! » je jetai un coup d’œil au verre d’Eleanore puis d’un ton intelligent je repris « Et un autre verre de ce truc rouge qu’elle est entrain de terminé pour la belle demoiselle ! »Je fis ensuite un sourire à Eleanor tout m’adossant à mon aise contre la chaise. «Tu es très en beauté ce soir, tu attends peut être quelqu’un … ou tes venue noyer ton désespoir dans l’alcool peut être, ou un fameux garçon t’as posé un lapin ? Oh oui je suis sur que c’est ça, tu m’en voie navré ! »

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Un courant d'air frais passa subitement dans le burlesque, ce qui me glaca le sang. J'aperçus Ezekiel, qui venait de franchir le seuil de la porte. Il m'observait attentivement. Il ne manquait plus que lui pour gâcher ma petite soirée en solo. Qu'il pouvait bien être collant, celui là ! Il s'avança vers moi, tout heureux à l'idée de me voir, un sourire pendait à ses lèvres. Il s'assieds en face de moi, sur une des trois autres chaises restantes et entama la discussion - à mon plus grand regret. Je voulais terminer au plus vite mon cocktail pour pouvoir repartir illico-presto chez moi. « Bah dis-donc bois doucement je n’aimerai pas te retrouver à la sortie à voir tes tripes ! » Il fit signe au serveur de venir pour prendre une commande, tout en me fixant. Je ricanais, quel idiot ! Je me demandais pourquoi il était venu au burlesque, pourquoi maintenant, pourquoi ce jour-là ? Il fallait toujours que je tombe sur lui, il lit dans mes pensées ou quoi ? J'attendis quelques secondes puis répondis. « J'essaye juste de t'éviter, tu ne vois pas ? Qu'est-ce que tu fous là ? Je parie que tu m'as suivi. » Mon verre à la main, je ne pouvais cesser de le dévisager, il ne s'était pas mis sur son trente et un, ce soir. Il portait un jean et un polo noir, tout simpliste. Le serveur s'approcha de la table une seconde fois et demanda à ce cher Ezekiel ce qu'il aimerai commander. Il répondit. « Je vais prendre un mojito ! » C'est dégueulasse ce truc. J'ai déjà failli vomir en buvant un verre de cette boisson. Mauvais goût. Je lui fis la grimace et je chuchotais. « Beurk. T'empeste l'alcool et le tabac, tu trouves pas que ça suffit, non ? » Il regarda mon verre qui contenait un cocktail de couleur rouge foncé et reprit. « Et un autre verre de ce truc rouge qu’elle est entrain de terminer pour la belle demoiselle ! » Je lui fis signe que je n'en voulais pas mais il s'en fichait. Il me souriait, d'un sourire charmeur qui pourrait en faire fondre plus d'une. Mais avec moi, cela ne fonctionnait pas. Je regardais un peu partout, tentant de ne pas croiser son regard pour me distraire un peu. J'en avais franchement assez de cette ambiance pesante qui règnait autour de la table, je voulais qu'il parte à tout prix. « Non, ça suffira. » lui répondis-je froidement. Ezekiel, je ne l'avais jamais apprécié. Il a gâché un peu mon enfance avec ses potes de ce fichu lac, là. Il se dit mûri, mais je n'en crois pas un mot. Il est toujours le même, hypocrite, égoïste et chiant. C'est Ezekiel, on ne peut le changer. « Tu es très en beauté ce soir, tu attends peut être quelqu’un … ou t'es venue noyer ton désespoir dans l’alcool peut être, ou un fameux garçon t’as posé un lapin ? Oh oui je suis sur que c’est ça, tu m’en vois navré ! » Quel long et beau discours ! J'affichais un sourire malsain. J'ajustais et tortillais mes cheveux sans cesse tellement notre conversation était d'un ennui ... Je regardais un peu partout autour de moi, il y avait une jeune femme en larmes, des hommes se régalant du spectacle. Une personne âgée en est même à son septième whisky, j'ai compté. Je n'ai que ça à faire après tout. Je soupirais. « Et toi mon cher Ezekiel, tu n'as personne à te mettre sous la dent ? Oh que c'est rare, je suis désolé. J'ai décidé de faire cavalier seul ce soir, ça te dérange ? » J'esquissai un sourire malicieux. Le serveur revint avec son plateau contenant son mijoto et mon cocktail puis il repartit aussi vite qu'il est venu. Dire que je pourrais être chez moi ou ailleurs, du moins au calme et seule, sans à me taper Ezekiel. Une belle soirée ? Mon cul, ouais. Je bus une gorgée de mon cocktail, crachai à l'intérieur et le versa dans le verre d'Ezekiel qu'il n'avait pas encore touché. Je rigolais comme une folle, tout le burlesque devait m'entendre mais je m'en fichais. Je me venge, c'est tout. De ce qu'il m'a fait à mes quatorze ans, pour toutes les fois où il m'a fait chié. Cela me soulageait énormément. Je pris mon sac tout en secouant mes cheveux. Un point pour moi, j'en étais fière. « Estime-toi heureux que je ne te l'ai pas balancé à la figure, ça colle ces machins. Je sais ce que tu veux obtenir de moi, mais sache mon petit que c'est raté. » Pourquoi ais-je réagi comme cela ? Je connais Ezekiel, il ne pense qu'à mettre une fille chaque soir dans son lit. Ca fait quelques temps qu'il essaye avec moi, je le vois. Qu'il est naïf ! J'aimais jouer avec lui comme il aimait me faire chier. Il avait l'air furieux mais je m'en fichais éperdumment. C'était rare qu'une fille résiste à son charme, à ses avances. Peut-être que cela le blessait ? J'esquissais un large sourire faisant apparaître mes dents toutes blanches. Les gens du burlesque nous dévisageaient. J'entendis quelques paroles provenant des jeunes femmes qui se trouvaient deux tables en face de nous. « Les jeunes couples, toujours comme ça ... » Elles sont débiles ou quoi ? Heureusement que je savais me contenir sinon qui sait ce qu'il arriverait à ces trentenaires ? Je répondis tout de même. « Et vos maris, où sont-ils ? Je parie qu'ils se tapent plus jeunes que vous. » Elles en restèrent bouche-bée. Finalement, je me demandais si je n'avais pas fait un peu trop fort avec Ezekiel, si je ne m'étais pas emballée un peu trop vite.

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Mon comportement ne pouvait pas être expliqué, quiconque voulait essayer de cerné la raison du pourquoi et du comment je me comportais ainsi avec tout le monde et en particulier avec Eleanor qui à la base ne m’avais jamais rien fait, mais que j’ai embêté il y a de nombreuses année juste pour me paraitre intéressant aux yeux de tout le mondes. J’étais entré dans le bar le sourire pendant aux lèvres et par la même occasion j’avais attiré quelques regards sur moi, une serveuse et quelques clientes qui se seraient sûrement jeté sur moi si se jeté sur n’importe qui étais permis et surtout très bien vu. Je m’étais contenté de leurs sourire joliment quant à mon regard il était posé ailleurs, sur une autre personne que ces filles se faisant passer pour des prétendantes à mes yeux. Je la regardai elle, cette jolie brune que j’avais vu de nombreuses fois, mais qui ne m’appréciai guère. Eleanor. Je m’étais rendu à sa table pensant bien l’embêter un peu rien qu’avec ma présence près d’elle, j’avais vu de loin son regard mécontent et même si j’étai parti pour la rejoindre le sourire aux lèvres j’appréhendais déjà ce qu’elle allait me dire. Je ne pouvais me passer de faire une remarque en arrivant près d’elle, assis face à elle sur l’une des chaises vides j’avais pris contact sûrement pas de la meilleures façon possible, mais cela ne me surprenais pas plus que ça vu que j’étais tout simplement moi-même. Suite à ma remarque, j’attendis peu de temps avant la réponse de la demoiselle. « J’essaye juste de t’éviter, tu ne vois pas ? Qu’est-ce que tu fous là ? Je parie que tu m’as suivi. »Me dit-elle tout en me dévisageant du regard. J’étais sûr d’une chose, c’est qu’elle n’était pas comme les autres filles, pleine d’admiration pour ma personne. Je fis un léger rire en entendant ce qu’elle venait de me dire. Je passai ma main légèrement sur mes cheveux tout en prenant parole : « [color=midnightblue] La seule chose que je voie c’est que tu es folle de moi et que tu refuse de voir la vérité en face, mais je te pardonne ! » Je marquais une légère pause puis reprenais tout en beauté : « Je n’ai pas besoin de te suivre pour te parler, je sais ou t’habites n’oublie pas, non en réalité j’avais rencard, mais je tes vue alors j’ai laissé tomber et voili voilà je suis là face à toi ! » Je ne cessai pas de raconter des conneries rien que pour l’embêter et je devais m’avouer que j’y prenais un réel plaisir. J’observai Eleanor de mes yeux bleus tout en ayant un sourire malicieux.

Je n’avais pas perdu de temps à commander à boire tout en prenant le pouvoir de commander à nouveau un verre pour Eleanor en guise de bon geste et de courtoisie. Pour une fois que j’étai courtois quand même ! J’eu à peine le temps de commander qu’Eleanor reprenait parole pour me faire une nouvelle remarque. « Beurk. T’empeste l’alcool et le tabac, tu trouves pas que sa suffit, non ? » J’hochais la tête pour dire non tout en la regardant sans pour autant perdre mon sourire. « Et il n’est pas trop tard pour que t’aille te coucher, c’est que tu es jeune quand même ! » J’avais fortement conscience de l’âge de la belle demoiselle qui avait tout juste la vingtaine donc en l’occurrence elle ne devrait pas vraiment être ici face à moi au Burlesque. Eleanor me fis savoir qu’elle ne voulait pas d’autre verre, mais je n’y prêtai aucune attention et regardais le serveur s’en aller chercher les verres juste avant de reposer mon regard sûr la demoiselle. En attendant les consommations j’avais eu l’honneur de prendre parole, la complimentant et en faisant un assez long discourt pour savoir pourquoi elle se trouvait être toute seule ici. Depuis mon arrivée je n’avais rien dis de bien désagréable et je n’avais fait aucun geste non voulu, je m’étai contenté de l’embêter un peu volontairement. « Et toi mon cher Ezekiel, tu n’as personne à te mettre sous la dent ? Oh que c’est rare, je suis désolé. J’ai décidé de faire cavalier seul ce soir, ça te dérange ? » Je fis alors un sourire très amusé tout en regardant le serveuse déposé les verres sur la table et s’en aller au plus vite. Je positionnais mes coudes sur la table tout en regardant doit dans les yeux Eleanor en souriant de façon toujours aussi amusé. « Tu rigoles j’espère ? J’ai juste à claquer des doigts pour me faire une fille, je suis sûr que tu es jalouse ! » Je me repositionnais ensuite adossé à ma chaise sans perdre du regard la jolie demoiselle qui se trouvait face à moi qui n’était pas spécialement heureuse de m’avoir face à elle. C’est alors qu’elle fit un geste qui ne me brusquai pas bien au contraire, mais qui me laissai dans une phase d’incompréhension, j’étais fort conscient que je l’embêtais rien qu’avez ma présence, mais je n’avais rien fait pour qu’elle face cela. J’écoutais le commentaire de la jeune femme en la regardant sans vraiment sourire. « Estime-toi heureux que je ne te l’ai pas balancé à la figure, ça colle ces machins. Je sais ce que tu veux obtenir de moi, mais mon petit que c’est raté. » Je restais un moment silencieux face à ce qu’elle venait de me dire. Certes je ne voulais pas jouer à la poupée avec elle, mais rien que le fais qu’elle me résiste matirait vers elle. Je me levais tout en la regardant et en disant : « Ah oui ? Tu sais ce que je veux de toi ? Pourquoi dans ce cas je perdrai-je mon temps en sachant que c’est raté, des filles comme toi il en court plein les rues, j’ai juste à tendre la main pour en attraper une ! » J’étais assez convaincant dans se que je venais de lui dire. Je sentais les regards posés sur nous et les messes basses à notre sujet, mais contrairement à Eleanor je n’y avais pas prêté attention. « Et vos maris, ou sont-ils ? Je parie qu’ils se tapent plus jeunes que vous. » Je ne pus m’empêcher de sourire amusé à ce qu’elle venait de leurs dirent. Je la fixai un instant pour ensuite regarder les femmes finalement se lever tout en nous observant. « Votre petite amie est vraiment désagréable … » me disait l’une d’entre elle juste avant qu’elles s’en aillent. Je reposai mon regard sur Eleanor pour finalement dire : « Elle n’a pas tord … »

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Mille questions se posaient dans ma tête au combien perdue. C'est vrai, je ne l'aime pas, je le déteste même. Il m'en a fait bavé étant plus jeune mais j'ai grandi et je me demande toujours pourquoi je ressasse sans cesse le passé. Je suis quelqu'un de très impulsive, trop même. Chacun de mes pas ne sont nullement réfléchis à l'avance, je ne tourne pas un million de fois la langue dans ma bouche avant de parler. Je pourrais même embrasser un beau type sans aucune raison s'il se trouvait devant moi sans rien faire. C'est dingue vous ne trouvez pas ? Malgré tout, c'est un gros défaut mais quelque fois c'est assez amusant. Mettre du piment lors d'une conversation ? Pourquoi pas tant que cela me distrait. « La seule chose que je voie c’est que tu es folle de moi et que tu refuse de voir la vérité en face, mais je te pardonne ! » Il s'arrêta un instant, tout en me coupant la parole. « Je n’ai pas besoin de te suivre pour te parler, je sais ou tu habites n’oublie pas, non en réalité j’avais rencard, mais je t'ai vu alors j’ai laissé tombé et voili voilà je suis là face à toi ! » Ezekiel, il me fera toujours rire avec ses phrases à la con. Il voit tout, il sait tout de toute façon. Ez est tellement sûre de lui, de sa petite personne. Ce serait tellement absurde qu'une fille ne serait pas au taquet pour lui faire de l'œil. Je le regardais avec un sourire malicieux qui en disait long tout en buvant un peu de ma boisson. « Moi ? Sache que je ne serais jamais à tes pieds et que tu es bien trop sûr de toi, mon mignon. » . Je fis une légère pause, cherchant encore et toujours les bons mots. « Oh Ezekiel s'est pris un vent, oh je vais sortir un mouchoir et me mettre à chialer comme une petite gamine. Vraiment ? Tu n'as pas essayé de la rattraper ? En plus pour me voir ? Hum. BIIIIP - bad answer, Ez-chéri. » lui répondis-je, complètement agacée. J'étais d'un cynisme ... abominable. J'aimais bien l'appeler avec des mots doux comme chéri, chou, amour et j'en passe. Je prenais du plaisir à le surnommer comme cela et ce n'était peut-être pas pour le déplaire finalement. Qui pourrait croire qu'une seconde qu'Eleanor Sumsang, fille soit disant facile puisse résister au charme - enfin ça reste à voir et à la beauté de ce cher Ezekiel Warhol dont toutes les admiratrices ne rêvent que de l'avoir dans son lit rien que pour une nuit. Non mais oh ! Je suis digne de ma personne et je me respecte, voilà tout. Toutes les choses qui se sont passées avant la division se sont amplifiées aujourd'hui, pourtant il ne m'a pas vraiment fait quelque chose d'horrible. Qu'est-ce que je viens de dire là ? Si c'était horrible, complètement ! J'aurais pu tomber dans le lac et salir ma petite robe blanche toute propre tout en me noyant bien évidemment. Je me demande bien si quelqu'un m'aurait rattrapé ... Qu'est-ce qu'il avait à me dévisager comme ça ? Je n'ai peut-être pas un physique totalement repoussant mais j'étais assez gênée. J'éprouvais une sorte de malaise à rester assise, adossée contre une chaise devant Ezekiel. « Et il n’est pas trop tard pour que t’aille te coucher, c’est que tu es jeune quand même ! » me répondit-il tout en souriant bien évidemment. Je charrie, tu charries, il charrie, nous nous charrions. Il trouvait toujours quelque chose à redire. Vingt ans, c'est vraiment jeune ? Mouais, on y croit tous. Je ricanais. Je ne savais pas quoi répondre, il avait fait fort sur ce coup là. « Tu es de six ans mon aîné et alors ? Si tu te préoccupais de mon âge, tu ne serais pas là à me faire chier. » soupirais-je Je ne trouvais pas ma réponse très convaincante, je ne savais pas quoi lui dire de toute manière. Que j'ai quinze, vingt ou quarante ans, quelle est la différence ? Je n'en vois aucune pour ma part, j'ai le droit d'aller où je veux, quand je veux. Ce n'est pas un gars de vingt six balais qui va me dire quand je dois aller me coucher.

La serveuse tout de blanc et noir vêtue arriva, un plateau à la main et apporta les verres qu'avait commandé Ezekiel, je n'en avait aucunement envie mais bon du moment que ce n'est pas moi qui paye au final, autant en profiter. J'en bus directement une petite gorgée pour me rafraîchir tant il faisait chaud dans la salle. Il fit de même et posa ses coudes sur la table ronde. J'enlevais les pétales d'une des roses qui servaient de chemin de table, cela me donnait une certaine distraction. « Tu rigoles j’espère ? J’ai juste à claquer des doigts pour me faire une fille, je suis sûr que tu es jalouse ! » C'est peut-être un brin banal mais : MOI, JALOUSE ? Jamais de la vie, surtout à cause de lui. Il ne mériterait même pas que je me batte pour le mettre dans mon lit ou pour obtenir un sulfureux baiser qui me ferait chavirer de bonheur. Qu'il claque des doigts et qu'on rigole un petit instant. « Tu es con quand tu t'y mets. Vas-y claque des doigts, ça peut-être fun. Je serais peut-être jalouse, alors. Défi relevé ou non ? Je claquais mes doigts fins sur la table, un petit peu de musique, ça ne fait pas de mal. Il se leva soudainement, il n'avait pas l'air en colère mais j'avais l'impression qu'il ne comprenait pas mon geste - ce qui était tout à fait normal et compréhensible car je ne comprenais pas moi même et me retorqua. « Ah oui ? Tu sais ce que je veux de toi ? Pourquoi dans ce cas je perdrai-je mon temps en sachant que c’est raté, des filles comme toi il en court plein les rues, j’ai juste à tendre la main pour en attraper une ! » Je n'étais pas convaincue totalement de ses paroles. D'accord, pourquoi perdrait-il son temps avec une pauvre nana qui ne cherche que la tranquillité et d'éviter de le croiser ? Il y avait pourtant une raison ... Mais laquelle ? Mystère et boule de gomme. Je m'efforçais à croire qu'il n'y avait qu'une raison - celle de me mettre dans son lit ce soir même - mais ce n'était pas crédible. Bref, je ne savais pas quoi penser. Je rougissais - oh malheur ! C'était tellement rare et je ne saisissais pas la raison. « Oh. Hum. J'sais pas. T'es bête. » bredouillais-je soudainement. J'avais l'air idiote à parler comme ça ! Je me levais à mon tour pour être à sa hauteur. Tout le monde dans la salle nous regardait attentivement, suivait chacun de nos faits et gestes. C'était presque flatteur mais très gênant à la fois. Une trentenaire passa avec un petit groupe d'amies et dit à Ezekiel avant de se diriger vers la sortie de la bâtisse. « Votre petite amie est vraiment désagréable … » J'avais envi de lui dire : Mais la ferme, occupe-toi de tes oignons et fiche-nous la paix ! Mais j'étais trop occupé à attendre une évidente réponse de ce cher Ezekiel. Il se retourna vers moi et me fixait. « Elle n’a pas tord … » Je me moquais de lui tout en enfilant mon manteau. La conversation avait lieu d'être terminée, je lui fis un petit signe en soupirant à nouveau. J'abandonnais la partie en quelque sorte. Je me dirigeai d'un pas vif vers la sortie.

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Eleanor & Ezekiel

Souvent lorsque certaine personne niait des choses de tout leur cœur, elles mentaient. Le mensonge, un pêché de la vie qui nous suivra dans toute nos journée et cela durant toute notre vie, le mensonge est tout le temps avec nous, peu importe le moment et peu importe la personne nous mentons tous, que ce soit pour faire du bien ou du mal. On a tous déjà menti à quelqu’un pour ne pas la voir, nous avons tous déjà menti sur ce qu’on ressent vraiment pour une personne, nous mentons tous et nous mentirons tous et cela jusqu’à la fin des temps. Après certaine personne marche al tête haute dans la rue se disant que non, moi mentir ah jamais, mais c’est totalement le genre de comportement qu’ont les menteurs, ah mais j’oubliais moi je ne mens jamais, ou presque jamais, je suis franc pas comme certaine personne et oui le beau Ezekiel étant moi-même dit tout ce qu’il pense sauf lorsque ça ne le met vraiment en valeurs, c’est déjà pas mal non ?